Le temps d'une lecture, venez sourire et découvrir à chaque événement, le récit de mes impressions avec tout mon tempérament.
Le livre d'or est à votre disposition pour laisser vos impressions sur la soirée ici
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Lady Hereford
25 sept. 2017
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Lady Hereford
25 sept. 2017
Mémoire d’une Lady, Le bal Masqué
(Vendredi 22 Septembre 2017)
Alors que j’attendais avec une excitation dissimulée l’arrivée de mes premiers convives, c’est en toute timidité qu'ils firent leur apparition. Mystère, charme vinrent les premiers à me baiser la main. Féminité et discrétion suivirent.
Quant enfin les premiers bavardages s’élevèrent, l’artiste dans son coin fut bousculé avec soin par un orchestre plein d’entrain, quand son cœur parti au loin fut ravivé par l’arrivée d’une exquise douceur, dulcinée de ses rêves.
Doucement les mystérieux invités tentaient d’apprivoiser le secret des autres. Les retardataires telles des Cendrillon pressées, observèrent les aiguilles et dans leur foulée soulevèrent leurs étoffes. Point de chute dans leurs jupes.
Présage funeste, volatile mortuaire venu se poser sur mes fenêtres en sombre spectateur. De quel artiste aura-t-il était la muse ? Celui au crayon ou celui au stylo ? Il aurait pu édenter plus d’une demoiselle tant il les a faite grincer …
Des proies, il y en avait pour tous les choix… Le cavalier sans masque invité dans cette disgrâce à valser avec les années. Dans ce jeu coquin où je fus dupée avec soin, tel est pris qui croyait prendre.
Si la jeune fille de feu hissait avec peine un mouton déguisé qui aurait pu terminer sur mon buffet, c’est une rousse innocente et pétillante qui éclaira la piste de danse. Tandis que deux mystères l’une toute de noire vêtue et l’autre de rouge s’apprivoisaient pour dompter la valse qu’ils menaient, un tyran et son chevalier chenapan semblaient étreints par le silence.
Bande d’amis ou inconnus qui se regroupèrent pour goûter de l’ambroisie tiré des sacs ou de la magie, deux jeunes petites furies au doux son candide bousculèrent sans parcimonie les invités plongés dans leurs discussions.
Ni pigeon, ni méchoui ou ni même biche n’avaient été commandé pour le buffet pourtant ils furent tous amenés plus vivant qu’étalés. Sauf le pauvre gibier apporté par un regard acéré. Souvenir d’un valet effrayé.
Ce soir, la chasse au gibier n’était pas destinée à la Faune. Douce envie lorsqu’un autre péché te poursuit prend garde à tes arrières car celui-ci attire qui bon lui plait.
La flamme persistante a eu son effet. Couples liés ou déliés, d’amour ou d’amitié, de curiosité ou d’intérêt, elle rougit pour leur bon plaisir.
En famille, entre ami ou en solitaire, tous autant qu’ils aient pu apparaître furent gravé sur la trame de mon papier.
Si je n’ai pu converser avec chacun d’entre eux, gardant un regard bienveillant sur mes invités, je me promis dans les prochaines soirées de découvrir une à une, leurs personnalités.
Mémoire d’une Lady, Le bal Masqué
(Vendredi 22 Septembre 2017)
Alors que j’attendais avec une excitation dissimulée l’arrivée de mes premiers convives, c’est en toute timidité qu'ils firent leur apparition. Mystère, charme vinrent les premiers à me baiser la main. Féminité et discrétion suivirent.
Quant enfin les premiers bavardages s’élevèrent, l’artiste dans son coin fut bousculé avec soin par un orchestre plein d’entrain, quand son cœur parti au loin fut ravivé par l’arrivée d’une exquise douceur, dulcinée de ses rêves.
Doucement les mystérieux invités tentaient d’apprivoiser le secret des autres. Les retardataires telles des Cendrillon pressées, observèrent les aiguilles et dans leur foulée soulevèrent leurs étoffes. Point de chute dans leurs jupes.
Présage funeste, volatile mortuaire venu se poser sur mes fenêtres en sombre spectateur. De quel artiste aura-t-il était la muse ? Celui au crayon ou celui au stylo ? Il aurait pu édenter plus d’une demoiselle tant il les a faite grincer …
Des proies, il y en avait pour tous les choix… Le cavalier sans masque invité dans cette disgrâce à valser avec les années. Dans ce jeu coquin où je fus dupée avec soin, tel est pris qui croyait prendre.
Si la jeune fille de feu hissait avec peine un mouton déguisé qui aurait pu terminer sur mon buffet, c’est une rousse innocente et pétillante qui éclaira la piste de danse. Tandis que deux mystères l’une toute de noire vêtue et l’autre de rouge s’apprivoisaient pour dompter la valse qu’ils menaient, un tyran et son chevalier chenapan semblaient étreints par le silence.
Bande d’amis ou inconnus qui se regroupèrent pour goûter de l’ambroisie tiré des sacs ou de la magie, deux jeunes petites furies au doux son candide bousculèrent sans parcimonie les invités plongés dans leurs discussions.
Ni pigeon, ni méchoui ou ni même biche n’avaient été commandé pour le buffet pourtant ils furent tous amenés plus vivant qu’étalés. Sauf le pauvre gibier apporté par un regard acéré. Souvenir d’un valet effrayé.
Ce soir, la chasse au gibier n’était pas destinée à la Faune. Douce envie lorsqu’un autre péché te poursuit prend garde à tes arrières car celui-ci attire qui bon lui plait.
La flamme persistante a eu son effet. Couples liés ou déliés, d’amour ou d’amitié, de curiosité ou d’intérêt, elle rougit pour leur bon plaisir.
En famille, entre ami ou en solitaire, tous autant qu’ils aient pu apparaître furent gravé sur la trame de mon papier.
Si je n’ai pu converser avec chacun d’entre eux, gardant un regard bienveillant sur mes invités, je me promis dans les prochaines soirées de découvrir une à une, leurs personnalités.