Entrez dans les ressentis d'une Lady, d'une soirée bien glacée. Celle du 20 Janvier 2018
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Lady Hereford
15 févr. 2018
Mémoires d'une Lady, Bal Hivernal
20 Janvier 2018
Douce nuit que nulles voix ne pourraient ternir, dans ta fraîcheur infinie tu t’es avancée vers mes invitées pour illuminer leur soirée.
Sous ton ciel miroitant de mille joyaux argentés, ils ont progressé vers la chaleur du domaine, qui une fois le pas de porte passée, les enveloppa d’une douce aphasie.
Autant de timidité que de curiosité, il fallut dans mon hospitalité encourager les présentations. Les rares téméraires parvenus jusqu’à la soirée eurent tôt fait d’engager les bavardages. Fidèles ou inconnus délestant leur modestie, courtes ou longues entrevues firent bonne figure.
L'illusionniste de sa main habile, charma la jeune femme habituée des soirées dont la simple vue de ses mains fines absorbait le cavalier.
Laissant la séduction s’opérait je m’enquis d’une jeunesse bien éduquée mais qui attirée par le fringant magicien occulta tout ce qui l’entourait. La rêverie enjôla l’'ingénue. Le joue au rose réchauffa les lieux. Tel un mirage bercé de lumière, présent rempli de mystère, se déposa une plume au creux de mains menues. Le temps d’une envolée poétique, le cœur d’une jeune fille battit d’une candide mesure. Un soupir, une disparition, candeur et illusion s’éloignèrent après cet échange sibyllin.
Deux sombres invités apparurent dans les lieux. Bienséants et curieux. A croire qu'un halo nébuleux entourait l’homme aux palabres affables et énigmatiques. Toutefois, craignant l ' engeance d’un débat théologique, la délicatesse de ne point rebondir sur sujet si épineux fut le plus prompt soulagement de la soirée.
Entre temps, un couple charmé par les lieux, traîna le pas pour admirer la beauté féerique d’un paysage enneigé. Joyeux drilles qu’aucun froid ne désappointa, de leurs costumes éphémères, brillèrent à la nitescence lunaire. Cependant, le lac gelé eut raison de leur témérité. Entre crainte et engourdissement point de valse glissée quand nous eûmes le plaisir de leur compagnie dans la chaleureuse véranda.
Quant enfin le charme et la fraîcheur rejoignirent les si rares convives, Winston, avec mon approbation, eut la plaisante satisfaction de bénéficier de la spontanéité d' une jeune femme. Professeur valeureux, mon cher majordome, d’un pas leste entraîna la belle dans une valse de Vienne. Tout à leur conversation, l’intrépide couple n’essuya aucune chute, ni ne bouscula l’autre couple déjà en piste.
Le gourmand et sa belle tournoyaient joyeusement, laissant leur hôte et l’invitée fidèle observaient la scène quand l’obscur gentleman s’engouffra dans le manteau impénétrable et glacé de la nuit. Navrée de sa solitude, la jolie blonde après une révérence courtoise fila, elle aussi, dans les méandres de la nuit et croisa une retardataire.
Affres de ma vie. Soucis éternels que jamais grâce providentielle consolera. Fallait-il admonester cette rousse incendiaire pour son retard vertigineux ! Que le ciel me vienne en aide pour l’insolence de son silence ! Pour l’espièglerie de ses sourires et ses révérences hâtives.
Ignorant sa présence, je me délectais des notes de musiques, les danseurs suivant allègrement le rythme à trois temps.
A la conclusion de cette soirée, joliesse et politesse clôturèrent ce bal éphémère.
Enfin réunies sous l’égide du silence, empli de sollicitude, d’un regard familier, sylphide créature regagnant le prestige d’un nom longtemps oublié qu’un acharnement du destin avait tenu éloignée de son patrimoine, héritage lui revenant de plein droit… j’acceptais enfin le bras de celle qui fut jadis… l’espoir d’un Duché.
Mémoires d'une Lady, Bal Hivernal
20 Janvier 2018
Douce nuit que nulles voix ne pourraient ternir, dans ta fraîcheur infinie tu t’es avancée vers mes invitées pour illuminer leur soirée.
Sous ton ciel miroitant de mille joyaux argentés, ils ont progressé vers la chaleur du domaine, qui une fois le pas de porte passée, les enveloppa d’une douce aphasie.
Autant de timidité que de curiosité, il fallut dans mon hospitalité encourager les présentations. Les rares téméraires parvenus jusqu’à la soirée eurent tôt fait d’engager les bavardages. Fidèles ou inconnus délestant leur modestie, courtes ou longues entrevues firent bonne figure.
L'illusionniste de sa main habile, charma la jeune femme habituée des soirées dont la simple vue de ses mains fines absorbait le cavalier.
Laissant la séduction s’opérait je m’enquis d’une jeunesse bien éduquée mais qui attirée par le fringant magicien occulta tout ce qui l’entourait. La rêverie enjôla l’'ingénue. Le joue au rose réchauffa les lieux. Tel un mirage bercé de lumière, présent rempli de mystère, se déposa une plume au creux de mains menues. Le temps d’une envolée poétique, le cœur d’une jeune fille battit d’une candide mesure. Un soupir, une disparition, candeur et illusion s’éloignèrent après cet échange sibyllin.
Deux sombres invités apparurent dans les lieux. Bienséants et curieux. A croire qu'un halo nébuleux entourait l’homme aux palabres affables et énigmatiques. Toutefois, craignant l ' engeance d’un débat théologique, la délicatesse de ne point rebondir sur sujet si épineux fut le plus prompt soulagement de la soirée.
Entre temps, un couple charmé par les lieux, traîna le pas pour admirer la beauté féerique d’un paysage enneigé. Joyeux drilles qu’aucun froid ne désappointa, de leurs costumes éphémères, brillèrent à la nitescence lunaire. Cependant, le lac gelé eut raison de leur témérité. Entre crainte et engourdissement point de valse glissée quand nous eûmes le plaisir de leur compagnie dans la chaleureuse véranda.
Quant enfin le charme et la fraîcheur rejoignirent les si rares convives, Winston, avec mon approbation, eut la plaisante satisfaction de bénéficier de la spontanéité d' une jeune femme. Professeur valeureux, mon cher majordome, d’un pas leste entraîna la belle dans une valse de Vienne. Tout à leur conversation, l’intrépide couple n’essuya aucune chute, ni ne bouscula l’autre couple déjà en piste.
Le gourmand et sa belle tournoyaient joyeusement, laissant leur hôte et l’invitée fidèle observaient la scène quand l’obscur gentleman s’engouffra dans le manteau impénétrable et glacé de la nuit. Navrée de sa solitude, la jolie blonde après une révérence courtoise fila, elle aussi, dans les méandres de la nuit et croisa une retardataire.
Affres de ma vie. Soucis éternels que jamais grâce providentielle consolera. Fallait-il admonester cette rousse incendiaire pour son retard vertigineux ! Que le ciel me vienne en aide pour l’insolence de son silence ! Pour l’espièglerie de ses sourires et ses révérences hâtives.
Ignorant sa présence, je me délectais des notes de musiques, les danseurs suivant allègrement le rythme à trois temps.
A la conclusion de cette soirée, joliesse et politesse clôturèrent ce bal éphémère.
Enfin réunies sous l’égide du silence, empli de sollicitude, d’un regard familier, sylphide créature regagnant le prestige d’un nom longtemps oublié qu’un acharnement du destin avait tenu éloignée de son patrimoine, héritage lui revenant de plein droit… j’acceptais enfin le bras de celle qui fut jadis… l’espoir d’un Duché.