Retrouvez brièvement la vision de Lady Hereford en cette soirée du 27 Octobre 2017.
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Lady Hereford
28 oct. 2017
Mémoires d’une Lady. Bal de Samain
(Vendredi 27 Octobre 2017)
Si Hereford-park fut plongé un tant soit peu dans les ténèbres en cette soirée, les visages qui apparurent ce soir-là ne semblaient pas effarouchés. Dire d’une armée de valets.
Aurai-je cru que certains galopins prendraient l’initiatives de contourner les règles de ces festivités ? … Sans aucun doute. La disparité des personnalités obligeait la probabilité de me retrouver accompagnée pendant que d’autres affronteraient les taquineries de mon Labyrinthe. Ainsi ne fus-je pas seule à attendre des invités noyés dans de le dédale feuillu.
Témérité ou insouciance, la majorité se jetèrent dans la gueule du loup. Les premiers à foncer ne furent pas déçu. Quand le trou béant d’une tombe s’ouvre sous certains pieds d’autres raillent les déconvenues de leurs compères d’infortune.
Amies de toujours, à chaque détour l’orientation leur joue des tours. Qui de la droite ou de la gauche découvrira son chemin salutaire.
D’autres duos furent surpris par d’impitoyables valets déguisés en faucheuse quand dans un retour de circonstance ces derniers furent plus effrayés qu’effrayant.
Mais c’est en groupe que chacun puise sa force … ou son intérêt. Âmes empathiques ou salutaires, ramassant au passage les perdues dans ces terres, c’est une ruche de déguisements aux visages soulagés, qui sortirent des entrailles du labyrinthe pour précipiter vers le buffet. Affamés qui tentèrent durant leur déambulation de croquer les citrouilles libératrices. Quelle surprise pour moi d’avoir découvert leurs cadavres au petit matin.
Si le sort leur fut favorable, la dégustation du Colcannon jeta quelques perplexités parmi mes invités. Quelques dentitions malmenées tombèrent sur leur destin. Combien de mariages seront célébrés, ou quelques événements joyeux congratulés. Qui sortira riche de cette nouvelle année ? L’une anneau en main parut dépité à devoir se marier quand un autre fortuné cherchait qui partagerait une vie conjugale. Quand une jeune enfant, bouche pleine de son met, s’égailla à l’idée de la maternité. Une sauvageonne pleine au as cesserait peut-être de martyriser les animaux de mon domaine à l’avenir. Fait improbable je suppose… Belle enfant pleurant son avenir déjà triste, d’une vie solitaire. Espérons que la conjuration du sort aura brisé son pessimisme.
Si la procession vers les vergers se déroula sans encombre, c’est ravie et satisfaite que j’observât un à un leurs visages sur lesquels les flammes du bûcher miroitaient. Consciente de n’avoir pu être pour tout à chacun, je me rassure en songeant que leurs routes soient pavées d’entrain.
A la lueur de la lune… Au crépitement du bois qui brûle… et au son d’un violon inconnu… après quelques saluts, laissant un couple danser leur dû, je m’en fus telle une âme errante vers le Manoir qui est mien.
Au plaisir de retrouver chacun dans un avenir proche…
Chers esprits reprenez votre chemin, car ce soit nulles âmes ne furent votre proie.
Mémoires d’une Lady. Bal de Samain
(Vendredi 27 Octobre 2017)
Si Hereford-park fut plongé un tant soit peu dans les ténèbres en cette soirée, les visages qui apparurent ce soir-là ne semblaient pas effarouchés. Dire d’une armée de valets.
Aurai-je cru que certains galopins prendraient l’initiatives de contourner les règles de ces festivités ? … Sans aucun doute. La disparité des personnalités obligeait la probabilité de me retrouver accompagnée pendant que d’autres affronteraient les taquineries de mon Labyrinthe. Ainsi ne fus-je pas seule à attendre des invités noyés dans de le dédale feuillu.
Témérité ou insouciance, la majorité se jetèrent dans la gueule du loup. Les premiers à foncer ne furent pas déçu. Quand le trou béant d’une tombe s’ouvre sous certains pieds d’autres raillent les déconvenues de leurs compères d’infortune.
Amies de toujours, à chaque détour l’orientation leur joue des tours. Qui de la droite ou de la gauche découvrira son chemin salutaire.
D’autres duos furent surpris par d’impitoyables valets déguisés en faucheuse quand dans un retour de circonstance ces derniers furent plus effrayés qu’effrayant.
Mais c’est en groupe que chacun puise sa force … ou son intérêt. Âmes empathiques ou salutaires, ramassant au passage les perdues dans ces terres, c’est une ruche de déguisements aux visages soulagés, qui sortirent des entrailles du labyrinthe pour précipiter vers le buffet. Affamés qui tentèrent durant leur déambulation de croquer les citrouilles libératrices. Quelle surprise pour moi d’avoir découvert leurs cadavres au petit matin.
Si le sort leur fut favorable, la dégustation du Colcannon jeta quelques perplexités parmi mes invités. Quelques dentitions malmenées tombèrent sur leur destin. Combien de mariages seront célébrés, ou quelques événements joyeux congratulés. Qui sortira riche de cette nouvelle année ? L’une anneau en main parut dépité à devoir se marier quand un autre fortuné cherchait qui partagerait une vie conjugale. Quand une jeune enfant, bouche pleine de son met, s’égailla à l’idée de la maternité. Une sauvageonne pleine au as cesserait peut-être de martyriser les animaux de mon domaine à l’avenir. Fait improbable je suppose… Belle enfant pleurant son avenir déjà triste, d’une vie solitaire. Espérons que la conjuration du sort aura brisé son pessimisme.
Si la procession vers les vergers se déroula sans encombre, c’est ravie et satisfaite que j’observât un à un leurs visages sur lesquels les flammes du bûcher miroitaient. Consciente de n’avoir pu être pour tout à chacun, je me rassure en songeant que leurs routes soient pavées d’entrain.
A la lueur de la lune… Au crépitement du bois qui brûle… et au son d’un violon inconnu… après quelques saluts, laissant un couple danser leur dû, je m’en fus telle une âme errante vers le Manoir qui est mien.
Au plaisir de retrouver chacun dans un avenir proche…
Chers esprits reprenez votre chemin, car ce soit nulles âmes ne furent votre proie.